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  • Étirév 31 mai 14:57

    Pour celles et ceux qui ne commenceraient que maintenant à avoir des doutes quant à la volonté de la part des gouvernements de détruire la souveraineté de la France (évident depuis Pompidou pourtant), précisons ceci :
    Le début des années 1970 sera le début d’une grande dérégulation financière. Alors surviendra la captation des réserves monétaires des pays tiers, c’est-à-dire les pays dits « alliés », les membres de l’U.E., etc., véritables « colonies » financières. On comprend alors, en partie, le pourquoi de la mise en place, en France, de la loi du 3 janvier 1973, dite « loi Pompidou-Giscard-Rothschild » (et aggravée depuis par l’article 123 du TFUE, Traité sur le Fonctionnement de l’Union Européenne), qui modifie les statuts de la Banque de France et donne le coup d’envoi d’une dette qui augmentera incessamment et vampirisera toutes les richesses nationales produites.
    Mais la France n’est nullement un cas isolé. Les dettes de tous les Etats, aidées par la conjuration de toutes les élites économiques (« sous influence ») des différentes nations, sont devenues des océans impossibles à écluser et les nations sont ficelées au bon vouloir d’institutions financières privées, de plus en plus arrogantes et gourmandes.
    À ce propos, rappelons que dans un entretien accordé en 1970 à la revue française « Entreprise », ancêtre de la revue « L’Expansion », Edmond de Rothschild déclarait : « Le verrou qui doit sauter à présent, c’est la nation ! » (n°775 du 18/07/1970, p.64).
    Ainsi, le véritable pouvoir auxquelles sont soumises les populations, maintenues dans la naïveté et l’inconscience, est économique : il appartient aux principaux détenteurs de capitaux de la planète ; lesquels ont tant et si bien œuvrés depuis des centaines d’années qu’ils sont devenus propriétaires directs et/ou indirects de la majeure partie des actifs tangibles de ce monde.
    Le véritable pouvoir aujourd’hui n’est donc pas à rechercher dans l’apparence des arcanes politiques, il se cache derrière l’anonymat des capitaux et dans les paradis fiscaux.
    Aussi, dans la plupart des pays du monde, l’État actuel est « l’État profond », c’est-à-dire une réelle ploutocratie, apatride et supranationale, cachée derrière une démocratie, véritable coquille vide. Cette étape, qui a souvent pris le chemin indirect et sournois du contrôle bancaire, utilise, parfois, lorsque c’est nécessaire, des méthodes plus musclées. La stratégie de la tension, les opérations ou attentats « sous faux drapeau », et la récente création et prolifération d’armées de proxy, formées de mercenaires, sont certaines des manifestations modernes de force employées par les « puissances d’argent » pour faire disparaître les États indépendants.
    Rappelons que dans le contexte d’un rapport de force et de puissance, la présence d’États au sens politique du terme, c’est-à-dire d’États souverains, sont, par construction, les pires ennemis des « puissances d’argent ». C’est ainsi que la prise du contrôle étatique par l’oligarchie n’a, historiquement, fait l’économie d’aucun coup d’État, permanent ou non.
    Depuis le XVIIIème siècle, toutes les révolutions de couleur, de fleur ou autre nom jovial, sont une émanation de cette première tactique, consistant, pour les oligarchies (locales ou coalisées), à s’emparer des institutions étatiques des différents pays du monde.
    La seconde étape consistant en la collaboration des élites économiques des différents pays.
    Aussi, depuis le début du XXème siècle, Les USA, la France et leurs alliés ne sont plus gouvernés par ce qu’on appelle un phénomène politique, qui représente l’intérêt commun, mais par un cartel d’entreprises dirigé par les principales banques globales d’investissement qui ont, depuis Oliver Cromwell, leur quartier général à Londres dans cet ensemble d’intérêts complexes qu’on désigne d’un mot symbolique : la « City », véritable « Citadelle » de la Finance Internationale.
    NB : Le « dérapage » de Gaël Giraud (Normalien, Directeur de recherche au CNRS, récompensé par le Cercle des économistes, ancien chef économiste à l’Agence Française de Développement, écrivain, etc.) lors d’une interview donnée à la chaîne « Thinkerview » le 23/10/2022, à propos d’Emmanuel Macron :
    « L’arrivée d’Emmanuel Macron à Rothschild a été décisive pour lui. Il a été pris sous la coupe de David de Rothschild, l’ancien Pdg de cette banque, qui, si je comprends bien, en 1981, a perdu sa banque à cause de la nationalisation de Rothschild.
    « David de Rothschild est un homme tout à fait honorable qui a une revanche à prendre sur les nationalisations de 1981 et qui, lui, a un grand projet eschatologique qui vise la fin des temps, qui est la privatisation absolue du monde, et la médiocrisation de l’Etat, de manière à ce qu’un traumatisme comme les nationalisations de 1981 ne soient plus possibles.
    « C’est mon point de vue sur une information qui circule à Paris.
    « Emmanuel Macron est le porte flamme de David de Rothschild ; il est un petit peu comme les « enfants soldats » du Congo, c’est-à-dire les enfants qui sont capables de tout. Les « enfants soldats » du Congo sont les enfants à qui, la première chose qu’on leur demande c’est d’aller tuer leurs parents, pour être sur qu’ils ont brûlé tous les vaisseaux et qu’ils sont prêt à tout.
    « D’une certaine manière, la personne « Emmanuel Macron » sur laquelle on est très très focalisée, n’est pas très intéressante : c’est un garçon qui exécute un programme qui lui est dicté par d’autres, notamment David de Rothschild, et ce programme c’est la privatisation du monde et la destruction de l’Etat social. »
    Conséquences pour G. Giraud : Massacré pendant 48h par tous les médias aux ordres, accusé de complotisme, d’antisémitisme et de plagiats, Gaël Giraud finira par expliquer qu’il avait « dérapé » et que ça n’était pas ce qu’il voulait dire...
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  • Étirév 30 mai 10:38

    Il n’y a qu’une force au parlement européen : la force de se soumettre (aux « puissances d’argent » : banques et multinationales).
    C’est le cas de rappeler cette phrase de Ernest Renan et qui peut éclairer sur « l’Alpha et l’Omega » de la démocratie : « Seule la bêtise humaine donne une notion de l’immensité. »
    NB : « L’argument le plus décisif contre la « démocratie » se résume en quelques mots : Le supérieur ne peut émaner de l’inférieur, parce que le « plus » ne peut pas sortir du « moins » ; cela est d’une rigueur mathématique absolue, contre laquelle rien ne saurait prévaloir. »(René Guénon, « La Crise du Monde Moderne », Chapitre VI « Le Chaos social »)
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  • Étirév 29 mai 09:57

    « La Cour pénale internationale (CPI) fait-elle du Droit ou de la politique ? »
    Réponse :
    La CPI fait du droit « relatif », c’est-à-dire fictif.
    En effet, il existe un Droit absolu et un droit fictif, c’est-à-dire relatif.
    Le Droit absolu c’est le Droit « non écrit ».
    Le droit relatif, c’est le droit écrit, celui qui est formulé par les législateurs et inscrit dans les codes actuels.
    Le Droit naturel, « non écrit », est celui qui a créé les anciens usages. C’est le Droit tacite d’autant plus certain qu’il est constant, parce qu’il prend sa source dans la « nature des choses ».
    Or, une société basée sur le « relatif » repose sur une fiction et ne peut aboutir à aucune justice.
    « Les lois sont les rapports nécessaires qui dérivent de la nature des choses », écrit Montesquieu en tête de son « Esprit des Lois ».
    Il existe donc une « nature des choses », c’est-à-dire des « Êtres » qui forment l’ensemble du monde et qui doivent être reliés entre eux de la manière que commande et détermine leur nature.
    La CPI fait de la politique. Et rappelons avec Carl von Clausewitz que la Politique n’est que la continuation de la guerre par d’autres moyens.
    NB : Dans le contexte actuel d’assujettissement quasi total des États au « phénomène économique globaliste », les instances juridictionnelles internationales du type CIJ (Cour internationale de justice), CPI (Court pénal Internationale), TPI (Tribunal Pénal International), européennes comme le Parquet Européen, ou même nationales, sont, par nécessité, soumises à la dérive du phénomène politique étatique : ils rendent, en raison du déséquilibre des forces qui existent entre les États (c’est-à-dire le peuple) et la ploutocratie (apatride et supranationale), c’est-à-dire les « puissances d’argent » (banques et multinationales) cachée derrière des gouvernements fantoches, des jugements biaisés en faveur des seconds, les plus gros intérêts financiers y remportant systématiquement la mise.
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  • Étirév 24 mai 09:04

    « Lectures Françaises » d’avril 2001, nous apprend qu’à partir de 1989, le bureau des Nations Unies du Haut-Commissariat pour les réfugiés a été la centrale qui a orchestré les migrations de masse des musulmans nord-africains en Europe et des slaves des pays de l’Est. Ainsi a-t-il été assigné à la France un quota de 24 millions d’émigrants qui en effaceront littéralement le visage et l’histoire. Les États ont même changé leurs lois pour accepter un afflux massif et rarement contrôlé d’extra-communautaires sur leurs territoires.
    Aussi, faisons remarquer que l’action antiraciste est l’une des sphères d’action du mondialisme.
    En plus de l’abaissement de l’âge de la majorité électorale (et civile) de 21 à 18 ans qui permettra à la fois aux français immatures de voter et la création de nouveaux et nombreux comptes bancaires, de la loi du 3 janvier 1973, également appelée « loi Pompidou-Giscard » ou encore « loi Pompidou-Giscard-Rothschild » (reprise, systématisée et aggravée depuis par l’article 123 du TFUE, Traité sur le Fonctionnement de l’Union Européenne), qui modifie les statuts de la Banque de France et donne le coup d’envoi d’une dette qui n’aura de cesse d’augmenter exponentiellement et de vampiriser toutes les richesses nationales produites, la France doit à Valéry giscard d’Estaing (accessoirement Co-fondateur de la « French-American Foundation » en 1976, ce programme de formation de traitre à sa Nation), une réforme majeure dans le domaine de l’immigration : la mise en place, en 1978, du « regroupement familial ».
    Carl von Clausewitz (1780-1831), officier général et théoricien militaire prussien, disait qu’« Un grand pays de civilisation européenne ne peut être conquis sans l’aide de discordes intérieures. ».
    Aussi, la politique d’intégration des étrangers transformera à partir de là, le modèle d’assimilation culturelle et d’adoption totale de la culture française selon la République « Une et Indivisible », qui « assure l’égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d’origine, de race ou de religion », par un multiculturalisme, libéral, forcé, diviseur et communautaire, selon le modèle anglo-saxon, et conduisant à toute une kyrielle de malheurs sociaux, culturels, économiques et politiques, individuels ou collectifs : entre autres, dumping social, apparition et croissance, au sein d’un peuple, de tensions et de divisions ; perte de l’identité ; éradication brutale de la mémoire et de tous ses symboles ; déracinement et errance culturels ; perte des repères linguistiques que sont la grammaire et la syntaxe, donc de la capacité de bien structurer sa pensée si l’ethnie dominante est d’une autre langue ; réduction de la capacité à s’exprimer correctement pour être bien compris et participer pleinement à la vie collective ; ghettoïsation et paupérisation de pans entiers de la population les moins souples à s’adapter, etc.… sans parler des dangers sanitaires liés aux virus et autres germes inconnus qui peuvent être véhiculés dans ces échanges.
    Notons que, subtilement, pour préparer et accompagner la « marche forcée » immigrationniste dans l’Europe tout entière, et en faciliter l’intrusion, la seconde moitié du XXème siècle allait voir la culture américaine, notamment musicale, envahir l’Europe et ouvrir la voie à une pénétration à grande échelle et à un remplacement progressif de la culture européenne par des traditions non européennes. Elle comprenait d’abord de puissants éléments afro-américains tels que le jazz, renforcés ensuite par les traditions afro-caribéennes comme le Reggae puis, grâce à l’afflux de genres afro-américains apparentés, la Funk, le Rap, le Hip-Hop, etc., faisaient leur apparition. Notons également l’irruption, dans les années 70, du « Raï », genre chanté algérien, mélange d’Arabe, de Rock et de Blues.
    NB : Plusieurs traditions et de nombreux textes anciens annoncent très clairement que l’un des signes principaux de la « fin des temps » est le métissage. La racine du métissage, et mieux des métissages, s’ancre dans la confusion. Celle-ci est appelée à sévir à tous les niveaux et dans tous les aspects de la société. Par-delà ceux-ci, elle manifeste une confusion première qui prend sa source dans l’esprit de l’homme. C’est une des conséquences des plus tragiques de la subversion antitraditionnelle. Elle provoque la perte de tous les points de repère et d’appuis. Dès lors, les hommes sont ballotés, constamment ahuris, car ils ne peuvent et ne savent plus discerner ; la langue, la musique, l’art, la culture, les idées, la religion, les mœurs, l’histoire et autres, tout se brouille, se mélange, s’auto-détruit et s’annihile.
    L’idée moderne que les mélanges génétiques améliorent l’espèce n’est vraie que sur un plan superficiel qui ne tient pas compte des données psychologiques et des vertus héréditaires, ni de l’harmonie entre l’être physique et l’être intellectuel, disait Alain Daniélou. Les caractéristiques morales se trouvent dissociées des possibilités et sont éventuellement en conflit. Le progrès réside dans l’accentuation de la diversité. Le nivellement est, dans tous les domaines, le prélude de la mort. Un mélange de races, d’espèces, mène à une régression sur le plan de l’évolution. Plus les partenaires sexuels sont accordés, appartiennent à la même souche, plus la race qu’ils représentent s’affine, progresse, se perfectionne. Nous le savons bien pour les animaux. Nous avons tendance à l’oublier pour l’homme. Dans les sociétés mélangées les liens affectifs se détendent et la famille se dissout. Dans les sociétés hybrides, les rôles sont mal distribués, les guerriers manquent de courage, les intellectuels sont irresponsables, les commerçants voleurs, les artisans sans amour pour leur œuvre. Privés de leur rôle, de leur place dans la société, les héros deviennent des chefs de bande, des guérillas et les intellectuels promulguent des doctrines aberrantes.
    Ainsi, lorsque le code génétique est transmis dans un terrain inadapté, comme c’est le cas dans les mélanges de castes et de races, il devient confus et les êtres qui en sont issus n’ont plus les qualités, les vertus nécessaires pour transmettre l’héritage ancestral de l’être de savoir. C’est ainsi que meurent les civilisations.
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  • Étirév 23 mai 13:23

    À propos de Constantin
    Constantin, dans la lutte qu’il soutenait contre Maxence, s’appuya sur les Jésuistes, déjà assez nombreux pour être une force.
    Ce misérable empereur, que l’Eglise a béatifié, était une nature grossière, ennemie de toute idée élevée, et ne cherchant qu’à affermir sa domination.
    Il fut un exécrable assassin qui fit périr tous les siens : son beau-père Maximin à Marseille, son beau-frère Licinius à Thessalonique, son fils Crispus qu’il fit égorger, sa femme Fausta étouffée.
    Il tua tous les siens dans sa fureur sanguinaire. Zozime rapporte que, ne pouvant obtenir des prêtres païens le pardon de ses forfaits, il se vengea d’eux en les persécutant et en protégeant les Jésuistes. C’est donc à un acte de vengeance d’un criminel que le Jésuisme dut son succès. Un tel empereur devait, en effet, s’allier aux anciens Paulinistes et les soutenir, car leur morale était la même. Il embrassa ouvertement leur religion et promulgua des décrets contre son ancienne croyance. En 341, il prononça la peine de mort et la confiscation des biens contre ceux qui pratiquaient les cérémonies du paganisme. Dans la constitution qu’il édicta alors, il disait :
    « Que la superstition cesse ; que la folie du culte païen soit abolie. Quiconque aura osé contrevenir à cet ordre et célébrer des sacrifices sera puni des peines portées par la loi. Nous voulons que tous renoncent au culte païen ; si quelqu’un désobéit, qu’il soit terrassé par le glaive vengeur. Peine de mort contre quiconque visite les temples, allume des feux sur un autel, brûle de l’encens, fait des libations, orne de fleurs le gond des portes. Ceux qui reviennent à l’ancienne religion, frappés de mort civile ; leurs biens dévolus sans testament à leurs plus proches parents. Ordre de fermer, détruire, raser les temples, car, en extirpant les édifices, on extirpe la matière même de la superstition. Destruction des écoles païennes, les bâtiments rasés. »
    Constantin, devenu par ses crimes un objet d’horreur pour les « gens sensés », fut obligé de transférer le siège de l’Empire à Byzance.
    Tel est le monstre que les livres catholiques ont entouré d’une légende miraculeuse et qu’on apprend à nos enfants à vénérer.
    Pour lui donner plus de prestige, on entoura sa conversion de faits merveilleux, surnaturels ; on mettait le miracle partout ; on raconta qu’allant combattre Maxence, Constantin vit dans le ciel une croix et entendit une voix qui lui disait : « Par ce signe tu seras vainqueur. » Les inventeurs de cette légende n’ont oublié, ou ignoré, qu’une chose, c’est que la croix n’est devenue le signe du Christianisme qu’au VIIème siècle de notre ère, lors du Concile de Constantinople qui eut lieu de 680 à 684 ; Jusque-là, la religion nouvelle, c’est-à-dire le second Christianisme (le faux), celui qui triompha sous Constantin au Concile de Nicée (en 325), et qui s’édifia sur les ruines du premier (le vrai), avait pour insigne trois phallus enlacés (représentant la Trinité catholique). Le culte du « Saint Graal », « Vase sacré » des Mystères, et le « Secret de Bismillah », semblent une réaction contre ces trois phallus.
    Le prétendu miracle de la croix vue dans le ciel par Constantin nous ramène à l’histoire de cet emblème, qu’il est utile d’étudier ici.
    La forme de la croix, prise comme symbole par les premiers Chrétiens, a varié. Ils ont eu la croix grecque « + », le chi « X » ou le tau « T ».
    On s’est demandé laquelle de ces croix avait été mise par Constantin sur son étendard, et l’on a trouvé que ce n’était pas une croix ; mais les deux lettres qui commencent le nom du Christ et dont on faisait alors un monogramme Chi « X » et Ro « P » (le ro grec ρ).
    Le Chi-Ro, adopté par Constantin, était déjà ancien alors (Le monogramme chi-ro vient des anciens Celtes). Ce n’est donc pas une croix, mais deux lettres que Constantin mit sur son labarum (cet étendard romain couleur pourpre, vient de « laub », mot breton qui signifie construire, relever), sur ses bannières et sur celles de ses soldats.
    Niebuhr, dans son Histoire romaine (t. III, p. 303), consacre à Constantin les lignes suivantes :
    « Ses motifs pour établir la religion chrétienne sont quelque peu étranges en vérité. La religion qu’il avait en tête n’était qu’un mélange confus. Sur ses médailles était représenté le Soleil invincible. Il adorait les divinités païennes, consultait les augures, conservait les superstitions païennes. Il est vrai qu’il ferma des temples et construisit des églises.
    « Comme président du concile de Nicée, nous ne pouvons le voir sans dégoût. Il n’était pas du tout chrétien lui-même, et il ne voulut recevoir le baptême qu’au moment de mourir. Il traite la foi chrétienne comme une superstition qu’il voulut mélanger avec toutes ses autres superstitions. Lui donner le titre de saint, c’est profaner ce mot. »
    Lichtenberger dit de lui : « En ce qui concerne le paganisme, Constantin prit soin de n’en point troubler les derniers jours. Il est certain qu’il n’interdit jamais le culte des idoles. Il éleva le temple païen de la Concorde, et permit aux devins de consulter les entrailles des victimes. Ajoutons qu’il souilla sa vie privée par un grand nombre de crimes. Il étrangla Licinius après lui avoir pardonné. Le jeune fils de son rival, âgé de douze ans, reçut la mort par son ordre. Il décapita son propre fils Crispus, et fit étouffer sa femme Fausta dans une étuve.
    « Quant au miracle de l’année 312 (la croix), il est en contradiction formelle avec ce qui précède. Le penchant de Constantin pour le Christianisme ne s’explique que par ses intérêts politiques et apparaît pour la première fois en 313. Au reste, il est temps de le dire, le récit du miracle ne repose sur aucun fondement historique sérieux » (Encycl., vol. II, p. 390).
    Pour comprendre la mentalité de Constantin, il suffit de se rappeler ce fait : il condamna à mort le philosophe Sopatrus pour avoir « déchaîné les vents » et avoir ainsi empêché des vaisseaux chargés de blé d’arriver à temps pour mettre fin à la famine. Il découvre que Virgile était chrétien. Les intrigants lui persuadent qu’il est un grand docteur ès-doctrine chrétienne ; on lui demande des discours, des homélies.
    NB : L’Édit de Tolérance de Constantin
    En 312, Constantin promulga un édit de tolérance, qui rendait aux néo-chrétiens la liberté de leur propagande. C’est de cette année que date réellement l’avènement du nouveau Christianisme.
    Cet édit, qui s’étendait à tous, parut ouvrir au Judaïsme une ère de prospérité, mais cette espérance fut vaine ; ce sont les Néo-chrétiens seuls que l’empereur voulait protéger, et, après sa conversion, il rendit de nouveaux édits hostiles aux Juifs. Ce fut la fin des écoles juives de la Palestine.
    Constantin permit, par l’édit de Milan, en 313, l’exercice du nouveau Christianisme.
    Les Catholiques appellent cela la « liberté des cultes », quand c’est, au contraire, le commencement de l’intolérance et la fin de la liberté religieuse qui régnait à Rome.
    Une célèbre entrevue eut lieu, en février 313, entre Constantin et Licinius à Milan pour poser les bases de cet édit.
    CHRIST…

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