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Bernard Dugué

Bernard Dugué

Bernard Dugué réside à Bordeaux, il est écrivain-chercheur, diplômé de l’ENS des Mines de Saint-Etienne, docteur en pharmacologie et docteur en philosophie. Après avoir enseigné la biologie et la physiologie à l’université, il s’est consacré à des recherches transversales couvrant la physique, les sciences de la vie, l’évolution, la systémique et la philosophie. --------------------- Derniers livres publiés Le sacre du vivant, Le Temps présent (2014) L’information et la scène du monde, Iste (2017) Temps, émergences et communications, Iste (2017) ------------------- contact : duguebernard =at= gmail(dot)com

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  • Premier article le 28/03/2006
  • Modérateur depuis le 14/04/2006
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Ses articles classés par : ordre chronologique













Derniers commentaires



  • Bernard Dugué Bernard Dugué 17 mai 2006 16:30

    Etienne, je crois que je me suis mal exprimé. Je voulais signifier que les dividendes ne sont pas perdus mais participent à une économie où les moyens de paiement sont concentrés. C’est l’essence du capitalisme que de fonctionner ainsi mais le système a été perverti par la domination de la finance, fait dénoncé dès les années 1990 par Allais.

    Comme tu le sais, j’ai ma propre solution, une réforme du système monétaire au profit d’une tierce économie. Un de ces jour, je ferais un billet pour le proposer ici



  • Bernard Dugué Bernard Dugué 17 mai 2006 16:25

    Bonjour,

    Le blog est une manière quotidienne d’écrire qui ne souffre pas d’avoir le syndrome de la page blanche. Cela correspond sans doute à un type d’écrivain mais pas à un autre type. Et pour compléter, il faudrait aussi parler des blogueurs qui écrivent aussi bien que les auteurs, histoire de relativiser et de pointer le côté arbitraire de la constitution de la tribu des écrivains. Beaucoup de réseaux, connivences, copinages mais peu de grandes plumes.



  • Bernard Dugué Bernard Dugué 16 mai 2006 20:43

    Cher Etienne, je pense que tu passes à côté avec un calcul trompeur.

    Tu raisonnes en termes de salaires et non pas de solvabilité. Les dividences versés ne sont pas perdus, il font fonctionner des tas d’industries, auto, luxe, navigation, etc... c’est comme la question de la dette, qui alimente l’épargne des Français et ne constitue pas un fardeau pour l’économie, mais pour les jeunes, oui.

    Deuxième critique. L’addiction consumériste est la question essentielle. Qui consomme et pour quoi. Quel que soit la répartition des revenus, la question de l’esclavage face à nos désirs reste posée

    Salutations cordiales, cher concitoyen



  • Bernard Dugué Bernard Dugué 11 mai 2006 11:23

    Merci pour ce commentaire intéressant et complémentaire de l’article. Effectivement, la psychanalyse tout comme la phénoménologie est une boîte de pandore amenant des développements. Voir par exemple les derniers livres de Bernard Stiegler à propos de l’autorité, la consistance de la justice, la sublimation et la destruction de l’économie libidinale par le capitalisme. J’ajoute à cet article ces quelques lignes écrites en supplément

    En ces temps de marasme social, la question du langage semble s’imposer à mon esprit, toujours curieux, hélas papillonnant, inapte à se fixer sur un thème pour le développer convenable. Langue, parole, quel sens accorder à ce trait spécifique de l’être humain. Sait-on comment et pourquoi une langue se crée et se forme peu à peu ? Mais aussi comment une langue peut en certaines occasions être abandonnée, cas du latin, du grec ancien, voire être déformée au risque de s’appauvrir et servir de sinistres dessein, ce qui fut le cas de la LTI au moment du nazisme, mais aussi de la langue française en ces temps de technocratie galopante sur fond d’abrutissement médiatique. Le langage désigne la déformation de cet outil plastique qu’est la langue. C’est bien la langue allemande qu’employaient les propagandistes nazis. C’est la langue française qu’emploient les politiciens et les journalistes et autres oligarques, mais c’est un langage qu’ils utilisent, autrement dit ce n’est pas toute la langue mais un ensemble de mots, notions et phrases à visée performative dont le but, on peut raisonnablement le penser, est d’obtenir un résultat en terme de pouvoir. Un langage perforatif est agissant. Cette langue déformée par le monde politico-médiatique, Eric Hazan en a fait un livre intitulé LQR ( Raison d’agir) pour désigner cette ensemble terminologique en usage depuis Giscard et dont le but serait d’endormir le citoyen, le formater, le faire obéir et se soumettre à une « dictature néolibérale ». Sont explicitées nombres d’expressions pouvant servir de leurre, comme par exemple la personne de condition modeste, au lieu de pauvre, ou alors les couches sociales en lieu et place de classe. Les mots ne sont pas innocents. La notion de classe renvoie à une classification des individus conçue comme processus historique et culturel alors que la notion de couche laisse entendre un processus naturel, à la manière des couches d’alluvions sédimentant lentement et spontanément pendant le cours régulier ou capricieux du fleuve.

    A mon avis, ce livre est utile mais il reste partisan car on le pressent bien, Eric Hazan semble déplorer qu’on abandonne une autre langue performative, celle employée par une gauche d’inspiration communiste dont les visées sont tout aussi politiciennes et pas nécessairement émancipatrices. Ce langage est lui aussi employé pour servir des enjeux de pouvoir et n’est pas exempte de manipulations, comme on l’a vu pendant le référendum sur le TCE ou bien la fronde contre le CPE. En fin de compte, c’est de bonne guerre et tout à fait compréhensible dans une perspective philosophique. Dans tout combat raisonnable, il faut utiliser contre l’adversaire des armes de même nature et surtout de même puissance.



  • Bernard Dugué Bernard Dugué 5 mai 2006 15:53

    Le peuple est bien trop sclérosé pour inventer quoi que ce soit, l’inventeur du slapping, ce sont les chaînes de TV. Tous les soirs, Arthur agresse une personne et le show est diffusé dans des millions de foyers, comme d’ailleurs celui de L Bocolini qui en agresse une dizaine chaque week-end

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